Découvrez l’Hôtel des Grandes Écoles au cœur du Quartier Latin à Paris

Au cœur du Quartier latin

Pourquoi l’emblématique quartier historique de la rive gauche parisienne se nomme-t-il le Quartier latin ? À l’Antiquité, Paris était alors “Lutèce”, dont l’espace était divisé en trois secteurs : la rive droite était nommée “la ville”, l’île était “la cité” et la rive gauche était connue comme “l’université”. Ce serait au XVIIe siècle que l’écrivain Guez de Balzac aurait surnommé pour la première le quartier de la Sorbonne comme le “pays latin” : en effet, l’enseignement principal de la faculté concernait l’apprentissage du latin. Puis, au siècle suivant, ce surnom s’est finalement transformé en “quartier latin”.

© Hôtel des grandes écoles

Dans ce quartier historique

Une voie longue de 680 mètres est le résultat de trois tronçons de rues rassemblés depuis 1868. Nommée la rue du Cardinal-Lemoine, celle-ci rend hommage au cardinal français Jean Lemoine, car son emplacement se trouve précisément sur l’ancien enclos du collège de ce nom, fondé en 1302. Elle s’étend aujourd’hui de la Seine jusqu’à la fameuse place de la Contrescarpe.

Une ancienne pension

Créé en 1927, cet hôtel a longtemps été une pension de famille qui, sans surprise, hébergeait les professeurs et les étudiants du quartier universitaire. Mais le lieu n’était pas si idyllique qu’on peut le croire, puisque les pensionnaires se partageaient souvent une chambre à plusieurs, et ne disposaient que de toilettes et de lavabos sur le palier. En 1964, l’établissement est alors repris par la famille Courtet, qui en fait un hôtel spacieux et apaisant, entouré d’un grand jardin en plein cœur du centre historique de Paris.

Un hôtel au calme

Situé dans la longue rue du Cardinal Lemoine, l’hôtel des Grandes Écoles garde le charme d’une pension familiale : un grand immeuble à la façade rose, des chambres aux meubles en bois, avec une variation de papiers peints aux motifs floraux… tout cela caché dans un jardin doté de grands arbres, sous l’ombre desquels sont installées quelques petites tables en métal. Rien d’étonnant à ce que certains artistes et écrivains soient autrefois passés par là, à l’instar de Pierre Verger ou Umberto Eco.