Les Trésors Méconnus du Grand Paris à Découvrir Absolument
Le Mont Valérien à Suresnes : une ode à la mémoire
Pour apprécier le Grand Paris dans toute sa splendeur, il faut parfois chercher. Une myriade de trésors s’offre aux plus curieux, de véritables microcosmes au sein de la capitale : monuments, façades, jardins, parcs, institutions, poser son regard sur ces emblèmes invite irrémédiablement au voyage. Laissez-vous transporter par ces endroits méconnus que le Parisien et le visiteur prendront grand plaisir à découvrir. Imaginez-vous perché au sommet d’une colline verdoyante, surplombant la ville de Suresnes et offrant une vue imprenable sur Paris. Le panorama depuis le Mont Valérien est à couper le souffle. Vous apercevrez la Seine serpenter gracieusement à travers la Ville Lumière, tandis que les monuments emblématiques (Tour Eiffel, Sacré-Cœur…) se dressent fièrement à l’horizon. Mais le Mont Valérien n’est pas qu’un lieu insouciant : c’est aussi un site chargé d’histoire. Le cimetière américain, niché au pied de la colline, abrite les tombes de plus de 1 500 soldats américains qui ont donné leur vie lors de la Première Guerre mondiale. Un lieu de recueillement et de paix, propice à réfléchir à l’importance de la liberté.
Le pavillon Habib Bourguiba – Maison de la Tunisie : un symbole de l’amitié franco-tunisienne
Le pavillon Habib Bourguiba, joyau de la Maison de la Tunisie à Paris, s’élève comme une passerelle entre deux cultures. Sa façade, mariage harmonieux entre la calligraphie et le moucharabieh, évoque les villages tunisiens baignés de soleil tout en s’inscrivant dans la modernité du paysage parisien. Inauguré en 2020, le pavillon abrite environ 200 chambres destinées aux étudiants et aux chercheurs tunisiens. A l’intérieur, on peut retrouver un auditorium de 250 places, une salle de lecture ou encore un salon de thé ouvert sur le parc de la Cité internationale universitaire de Paris (XIVe). Avec le pavillon Habib Bourguiba, c’est un véritable pont multiculturel reliant les rives de la Méditerranée qui s’est construit.
L’église suédoise de la Plaine-de-Monceaux : un joyau dissimulé dans Paris
Cet église intrigante de confession protestante se distingue par son élégante façade en briques rouges et son style néo-roman aux accents scandinaves. Son clocher de plan carré surmonté d’une flèche élancée offre un point de repère unique dans le paysage urbain parisien. Construite au début du XXème siècle par la communauté suédoise de Paris, l’église est un véritable symbole d’échange et offre un sanctuaire paisible aux expatriés tout en accueillant les Parisiens curieux de découvrir la culture et les traditions suédoises. L’église abrite aussi une école maternelle et primaire et une bibliothèque située à quelques pas riche en littérature suédoise.
L’Institut d’art et d’archéologie : une prouesse architecturale
Imaginez un lieu où les murmures du passé se mêlent à l’effervescence du savoir. Un lieu où chaque pierre raconte une histoire, où chaque sculpture murmure un secret. Ce lieu, c’est l’Institut d’art et d’archéologie. Dès votre entrée, vous serez charmé par l’architecture majestueuse du bâtiment, qui allie une structure en béton armé et une enveloppe en briques rouges de Gourmay. Arcades, frise formée de bas-reliefs en terre cuite reproduisant des œuvres célèbres de l’art mondial, des détails exquis attendent les yeux les plus aguerris. A l’intérieur, un amphithéâtre et une salle de lecture sont destinés à deux universités, Sorbonne Université et Panthéon Sorbonne.
La pagode de Loo : une perle asiatique dans la capitale
Dès le premier regard, nous sommes transportés dans un autre monde. La pagode s’élève majestueusement, ses toits recourbés vers le ciel et ses tuiles vernissées scintillant au soleil. Des sculptures de dragons gardent l’entrée tandis que des lanternes rouges et dorées diffusent une lumière douce et tamisée à la nuit tombée. Mais la pagode de Loo n’est pas qu’une simple curiosité architecturale : c’est un véritable musée privé, abritant une collection exceptionnelle d’art asiatique. Des porcelaines raffinées aux bronzes précieux en passant par les peintures et les soieries, chaque objet se fait l’héritage de la culture chinoise. Bien que la collection ne soit pas accessible au public, la façade de la pagode est une prouesse à ne pas manquer.
Sources
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Institut d’art et archéologie © JFBRUNEAU / Adobe Stock
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