Comment dompter la faune sauvage et se faire une place unique à Paris : les secrets inédits de cohabitation pour une vie urbaine sensationnelle !

Animaux sauvages à Paris. Deux renardeaux dans un cimetière parisien - Franck Bohain






La faune sauvage à Paris : cohabiter avec nos voisins insoupçonnés

La faune sauvage à Paris : cohabiter avec nos voisins insoupçonnés

Mieux informer sur la biodiversité

Vivre en ville, entre le macadam des chaussées et le béton des immeubles, nous fait souvent oublier que nous partageons notre espace avec une faune sauvage, qui doit s’adapter à nos habitudes citadines. En 2017, la Ville de Paris a mis en place la mission « Animaux en ville » dans l’objectif de préserver ces espèces vulnérables et de respecter leur habitat. Un ensemble de préconisations pour améliorer notre cohabitation, qui reste encore majoritairement méconnues des Parisiens.

Dans notre esprit, l’animal des villes est celui qui tient compagnie à l’être humain. En dehors de quelques oiseaux sauvages, comme le pigeon ou le moineau, le citadin a pour habitude de fréquenter des animaux dans son salon ou dans les zoos. À croire que la faune reste en dehors des territoires urbains : mais est-ce véritablement le cas ? En réalité, l’invisibilité de ces espèces ne les rend pas absentes. Il suffirait de se promener dans un parc de nuit, de plonger dans un fleuve ou simplement, d’observer de près les plantes mises en pot pour voir apparaître toutes sortes d’animaux sauvages.

La présence des renards à Paris

À Paris, il est rare de croiser des faucons, des chouettes, des renards, des chauves-souris, des hérissons, des écrevisses ou des libellules. Pourtant, cette biodiversité cohabite bel et bien avec nous. En lançant la mission « Animaux en ville » en 2017, le premier objectif de la Ville de Paris était donc de mieux informer sur la place de cette faune sauvage au sein de la capitale. Grâce à la concertation d’élus, d’acteurs du territoire et de Parisiens, des préconisations ont été élaborées en ce sens. Parmi elles : une Fête des Animaux organisée annuellement pour présenter au public l’activité des associations parisiennes engagées pour le bien-être animal. Au-delà des ateliers périscolaires, la Ferme de Paris renforce aussi son action pédagogique auprès des enfants en proposant des visites et des ateliers dans les différents parcs parisiens. Si ces démarches sont honorables, la campagne d’information nécessite d’être réellement développée au sein de la ville, la plupart des Parisiens étant peu sensibles et souvent indifférents à cette cause.

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Promouvoir le bien-être animal

Depuis 2012, les animaux sont reconnus comme des êtres sensibles à l’échelle européenne, puis en 2015, comme des « êtres doués de sensibilité » étant soumis au « régime des biens » (Art. 515-14.). Le bien-être animal est alors défini en 2018 par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) comme « l’état mental et physique positif lié à la satisfaction de ses besoins physiologiques et comportementaux, ainsi que ses attentes. Cet état varie en fonction de la perception de la situation par l’animal ». On prend dès lors en compte le ressenti individuel d’un animal en restant attentif à son expression d’affects positifs, ou au contraire, de comportements liés à un état de souffrance.

En suivant la stratégie « Animaux en ville », une charte en faveur du bien-être animal a été adoptée par le Conseil de Paris en juillet 2021 pour sensibiliser les Parisiens à la question et engager les acteurs de la ville à la respecter dans toute activité économique, sociale ou culturelle. En ligne de mire, on compte bien sûr les circassiens ayant reçu l’interdiction de réaliser des spectacles avec des animaux sauvages. Dans les zoos, plusieurs règles sont mises en place : fournir aux animaux une alimentation adaptée, surveiller régulièrement leur état de santé, prévoir plusieurs temps de repos quotidiens, permettre aux animaux d’exprimer des comportements propres à leur espèce. Si cela assure une amélioration, les parcs zoologiques ne pourront jamais être des lieux propices au bien-être animal, puisqu’ils restreignent leur liberté. La véritable question à soulever est donc celle de leur avenir dans les villes.

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Préserver la faune sauvage

L’un des enjeux principaux de la mission « Animaux en ville » reste celui de la préservation des espèces sauvages. Au-delà d’une campagne d’information et de mesures prises pour respecter le bien-être animal, elle prévoit de sensibiliser les agents municipaux, de mettre en place des pigeonniers et des hôtels à insectes dans les espaces publics, ou encore de renforcer la lutte contre le trafic d’animaux. Néanmoins, la majorité des projets urbains à Paris se soucient peu de respecter le cadre de vie de la faune sauvage et la ville poursuit la plupart de ses activités sans se préoccuper des besoins de ces espèces. Cela entraîne la disparition progressive de certaines d’entre elles, dont trois quarts des moineaux entre 2003 et 2016.

S’adapter à la vie animale

S’adapter à la vie animale, c’est aussi préserver l’autonomie des espèces, qui est souvent mise à mal par certains gestes quotidiens. Dans les

Del Monique de Travel-Fun

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